Le cheminement du dsir n'est point rectiligne. Il emprunte des tangentes, il esquisse des triangles, il s'enfonce dans des cercles vicieux. La coquette, le masochiste, le Don Juan, le voyeur, tous se laissent entraner dans un ballet fascinant dont la chorgraphie leur chappe. Les relations intersubjectives tendent toujours vers un modle fixe et gomtrique. (...). L'rotisme est dsormais un combat entre des Moi gaux et identiques. Il n'est pas un adolescent qui ne soit convaincu que le fait d'tre "unique" empche son union harmonieuse avec une partenaire tout aussi unique. Il est pourtant clair que chacun est une copie conforme des autres.