«Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent; [...] leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s'enflammèrent, [...] leurs mains s'égarèrent. Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et [...] chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière; Cunégonde s'évanouit [...]; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.»Chassé du meilleur des mondes, le malheureux Candide est entraîné malgré lui dans une succession d'aventures calamiteuses . Il assiste ahuri à la mort de son rêve, celui d'un monde parfait. L'humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise? Candide s'étonne, s'offusque, se lamente... et peu à peu se résigne.La verve et l'ironie voltairiennes font merveille voici un conte à la fois grave et cocasse, qui soulève avec légèreté des questions philosophiques fondamentales.