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L'Amante anglaise Marguerite Duras


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L'Amante anglaise





[1968-91]. Claire Lannes a assassiné sa cousine germaine, sourde et muette, a découpé son corps et en a jeté les morceaux dans les trains qui passaient sous le viaduc, à côté de chez elle. Arrêtée grâce au «recoupement ferroviaire» qui permet d'identifier le cadavre et de remonter jusqu'à la meurtrière, elle est enfermée. Un homme, dont on ne sait qui il est, sinon une voix qui cherche passionnément à comprendre,
interroge son mari avant de l'interroger elle. Qui est cette femme? Pourquoi a-t-elle tué? Plongée au cœur des rnéandres de la psyché, quête passionnée aux bords de la folie, L'Amante anglaise ouvre la voie à un théâtre nouveau.
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Le texte de la présente édition est celui de sa dernière
version parue en 1991, qui présente quelques variantes par
rapport aux deux premières éditions, publiées à l’occasion de
la création de l’œuvre en 1968 (contrairement à ce que
Marguerite Duras prétend dans un texte liminaire à l’édition
de 1991 où elle affirme que la pièce « n’avait jamais été
publié[e] à ce jour »).
Toutefois, nous avons pris la liberté de conserver le titre
originel de l’œuvre (L’Amante anglaise et non Le Théâtre de
l’Amante anglaise comme en 1991).
Nous justifions ce choix d’abord du fait que c’est bien
sous le titre de L’Amante anglaise que la pièce a fait date
dans l’histoire du théâtre et celui sous lequel Madeleine
Renaud et Michael Lonsdale ont triomphé pendant plus de
vingt ans, dans la mise en scène originelle de Claude Régy,
aux côtés tantôt de Claude Dauphin, tantôt de Jean Servais,
tantôt de Pierre Dux, avant que l’œuvre ne fasse l’objet,
toujours sous ce même titre, de plusieurs reprises (par GuyParigot, Charles Tordjman, Patrice Kerbrat ou Michel
Raskine). Par ailleurs, Marguerite Duras, dans les différents
textes qui ouvrent l’édition de 1991, nomme elle-même son
texte L’Amante anglaise (ou L’Amante) à quatre reprises, et
ne le désigne qu’une seule fois comme Le Théâtre de l’Amante
anglaise.
La précision générique incluse dans le titre tardif de 1991
(Le Théâtre de…) tendait d’autre part à atténuer le brouillage
des genres si caractéristique de l’œuvre de Duras (L’Amante
anglaise jouée en 1968 s’élabore directement à partir du
roman du même titre1, dont l’édition dans la collection
Blanche est utilisée et accompagne d’un bout à l’autre des
reprises le comédien Michael Lonsdale, dont l’exemplaire
mille fois annoté fut baptisé « torchon magnifique » par
Marguerite Duras. La modernité même de L’Amante anglaise
tient à cette proximité des deux versions (« roman » de 1967
ou « théâtre » de 1968), qui, d’un même titre, fait deux
œuvres en réalité hors genres, à la fois solidaires et
complémentaires, ouverte sur l’illimitation des formes, si
chère à leur auteur.

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